2014

 

Bonne Année ?

Voilà encore peu de temps, on se lamentait d’une saison trop douce, conséquence d’un réchauffement climatique dont nous devions nous sentir tous responsables, nous qui utilisons des voitures pour notre vie quotidienne, nous chauffons avec les énergies à notre disposition, osons, parfois (pour ceux qui le peuvent), agrémenter nos journées d’hiver avec de détestables feux dans les cheminées ; bref, point de neige pour les quelques dix pourcents (pas plus !) de Français qui, après avoir roulé durant des dizaines de litres d’essence ou de gazole, vont s’installer dans des stations de sports d’hiver construites au détriment des montagnes encore un peu sauvages, et skier sur des pentes enneigées de plus en plus artificiellement.

Que l’on se rassure : tout est, enfin rentré dans l’ordre ! De nouveau, l’on se lamente sur les intempéries neigeuses qui bloquent les routes et irritent ces mêmes Français précédemment mécontents du manque de neige, ces «  naufragés de la route » pour lesquels sont très vite ouverts des centres d’hébergements (comme quoi, les autorités réagissent plus diligemment avec cette catégorie sociale de la population qu’avec d’autres pour lesquels l’on préfère grillager les bancs…).

Le 28 décembre 2014.


 

De la nécessité de sacrifier le peuple…

 

Il faut, de nos jours,  afin d’être plus compétitifs face à des pays du tiers-monde encore peu respectueux  des droits de tout ordre – ce dont profitent largement les multinationales occidentales –  augmenter le temps de travail, bien que, depuis le XIXème siècle, alors que celui-ci diminuait constamment, le niveau de vie des Français et autres peuples de pays riches, s’accroissait considérablement. On nous le rabâche à tel point, on nous culpabilise tellement, que certains des principaux concernés sont parfois persuadés que c’est l’unique solution pour sortir d’une crise dont, d’ailleurs, ils ne sont pas responsables (crise relative car les bénéfices des grandes entreprises ont plutôt tendance à bien se porter !).

Il faut, dans le même ordre d’idée, travailler de plus en plus, y compris le dimanche, diminuer le nombre de jours fériés (et bientôt, certainement, remettre en question les cinq semaines de congés payés), diminuer les charges sociales, assouplir le respect du S.M.I.C., les seuils à partir desquels, dans une entreprise, sont institués les délégués du personnel, etc. Beaucoup d’arguments qui, malgré, parfois, une certaine réalité économique, n’en ont pas moins pour conséquences de dégrader les conditions de travail et de vie des salariés.

Au XIXème siècle, des  arguments du même type justifiaient la nécessité du travail des enfants dans les usines et dans les mines ; au XVIIIème siècle, le commerce européen eût été bien moins florissant s’il n’y avait eu  la  traite négrière ; au Moyen-Âge, les serfs permettaient à la société féodale de fonctionner ;  et, sous l’Antiquité, combien de civilisations brillantes n’auraient-elles pas pu subsister sans une pratique massive de l’esclavage ?

Alors… ?

Le 7 décembre 2014.


 

Des drones au déficit…

 

Depuis quelque temps, des drones survolent les centrales nucléaires, sites hautement sensibles. Cela est totalement interdit pour des raisons évidentes de sécurité, que l’on soit pour ou contre l’énergie nucléaire – énergie qui ne rejette pas de dioxyde  de carbone dans l’atmosphère, ce qui est bien, mais qui est dangereuse…

Ces agissements sont-ils dus à des écologistes cherchant à démontrer la vulnérabilité de ces installations ? ou bien à quelques jeunes dont le seul objectif, loin d’un engagement quelconque, est juste celui de faire preuve de provocation ? ou même à quelques apprentis terroristes en train de tester la réaction des autorités ? Ce qui est sûr, c’est que ces dernières, par leur inaction, ont plutôt tendance à laisser entendre que notre protection à nous, citoyens, n’est pas vraiment assurée ; sinon, ces engins auraient été abattus. En effet, même si ce type d’appareil, petit, n’a pas la possibilité de transporter une charge explosive suffisamment importante pour endommager une centrale nucléaire, on ne peut laisser planer… la menace.

Mais, plus important que la sécurité : les règlements et lois derrière lesquels on se réfugie couardement sans même envisager ni de les changer s’ils sont inadaptés à notre société nouvelle, ni de les enfreindre quand la nécessité l’impose – ici pour l’exemple. En effet, tout appareil volant à plus d’un mètre du sol est considéré comme un « aéronef », et, à ce titre, ne peut-être abattu. On le conçoit pour les avions ; mais pour un petit appareil issu des avancées technologiques de notre époque, sans aucun pilote humain, on pourrait peut-être revoir la question. Ou alors, pour être certain de n’être pas attaquable par la loi, faut-il attendre une attaque par d’éventuelles personnes malintentionnées ?

Ce problème de loi mal adaptée peut faire penser au déficit des 3 %. Quasi impossible à ne pas dépasser pour de nombreux pays, vu la conjoncture, à moins de soumettre le peuple à une effrayante austérité et à une société de plus en plus inégalitaire, pourquoi alors, de manière plus réaliste, ne pas augmenter ce seuil – défini, d’ailleurs, assez arbitrairement – à 4 %, par exemple ? Cela ne changerait rien à la réalité et permettrait de gérer, avec plus de souplesse et moins de débats hargneux, les pays concernés.

Le 6 novembre 2014.


 

Paradoxe.

Ne fut-il pas intéressant de voir que ceux-là mêmes qui accusent les salariés et particulièrement les fonctionnaires de défendre leurs «  privilèges » (comprendre les progrès sociaux), ceux-là mêmes qui prônent à grands cris (mais feutrés) les bienfaits de la dérégulation généralisée dans une planète mondialisée, défilèrent voilà peu de temps dans les rues pour s’opposer à la mise en concurrence de leurs professions ultra protégées, et dont certaines sont fondées sur des statuts datant de l’Ancien Régime ?

Le 5 octobre 2014.

 


 

Maladresse.

 

Paraît-il qu’une photographie de l’Éducation Nationale représentant des élèves d’une école maternelle a suscité des commentaires racistes car on y voit huit enfants, dont seulement deux blancs (et dont un – une, plus exactement – est peu visible), les autres étant des noirs.

Impossible de juger de la teneur des propos racistes puisqu’ils ont été logiquement supprimés. Reste à savoir s’ils étaient vraiment racistes, auquel cas cela était inadmissible ; ou bien si certains posaient simplement des questions quant à l’objectif de cette photographie, auquel cas il s’agirait d’une véritable censure de l’Éducation Nationale qui n’accepterait donc pas – comme toujours – d’être critiquée.

Quoi qu’il en soit, et avec un peu de bon sens et de recul,  si ce document souhaite montrer la diversité culturelle dans les écoles et l’entente spontanée entre les enfants quelle que soit leur origine, objectif louable, il est très mal approprié. En effet, il aurait fallu que les enfants représentassent plus ou moins proportionnellement les différentes origines que l’on rencontre, soient : quatre blancs européens, dont deux bruns, un blond, et, quand même, un  roux ; un blanc nord africain ; un noir ; un métis ; un asiatique d’Extrême Orient

Voilà, à peu près, une répartition plus judicieuse et révélatrice de notre société. En revanche, la parité garçon/fille avait été respectée : quatre de chaque.

Le 2 septembre 2014.


 

Étrange comportement.

Il est vrai que l’État Islamique apparu en Irak est un danger pour le monde civilisé. Les Américains interviennent pour enrayer son expansion, voire le détruire, et, ainsi, non seulement sauver le monde de la propagation d’une idéologie barbare et des risques de dissémination du terrorisme – et, très certainement, pour protéger aussi leurs propres intérêts – mais encore, et par conséquent, stabiliser cette région explosive qu’est le Moyen Orient. Toutefois, comment ne pas remarquer qu’au niveau des pays occidentaux, et particulièrement européens, pourtant menacés indirectement par ce danger, on hésite autant à intervenir efficacement, ou même, on ne se mobilise pas du tout ? Et pourquoi les pays directement concernés – les pays arabes de la région – dont certains sont très riches grâce aux revenus pétroliers – ne disent-ils et ne font-ils strictement rien ? Ne serait-ce pas à eux, prioritairement, d’intervenir urgemment en utilisant leurs moyens financiers et militaires, même si l’Occident devait les soutenir ? Ce sont eux, malgré tout, les premiers concernés par ce problème. Les Américains ne seraient-ils donc pas, que ce soit tant au niveau des Européens que de ces pays-là, ceux que l’on critique souvent, mais dont on apprécie les interventions quand il s’agit d’effectuer  les sales et coûteuses besognes ?

Le 22 août 2014.

 


 

Supprimons les rapports PISA !

 « Les jeunes Français encore plus mauvais en économie qu'en maths »

Challenges. Publié le 09-07-2014

Encore un article pessimiste ! Pourtant, répétons-le, nos résultats au baccalauréat sont exceptionnels !  Je crois bien que les autres se trompent et n’ont rien compris à la supériorité française ! Surtout les jeunes Chinois de Shanghai  qui sont, paraît-il, les meilleurs en économie ! C’est absolument impossible : leur système éducatif ne peut être plus performant que le  nôtre qui se réforme au moins tous les deux ans !

Ou alors, les jeunes Français seraient-ils à l’économie ce que furent, hier, les Brésiliens au Mondial de foot ?

Le 9 juillet 2014.

 


 

Avenir radieux…

« Bac : taux record de lycéens reçus avant le rattrapage.* Le Monde.fr | 04.07.2014 »

Bon, d’accord. Beaucoup ne savent pas écrire sans une multitude de fautes d’orthographe, de grammaire, de syntaxe ;  certains  ont carrément vilipendé, pour ne pas dire insulté, Victor Hugo ; d’autres – ou les mêmes –  signé une pétition parce que les épreuves de mathématiques étaient trop difficiles, etc.  Mais, laissons ces  très  injustes et quasi diffamatoires  critiques  à de tristes envieux complètement dépassés par le merveilleux élan d’un monde moderne, technologique et libéré. D’ailleurs, avec des résultats aux baccalauréats aussi faramineux** chaque année – à coup sûr, prétendront les mauvaises langues, savamment orchestrés par le Ministère de l’Éducation Nationale – on ne peut que prévoir, tout en s’étonnant que ce ne soit pas déjà réalisé, un redressement spectaculaire d’une France peuplée d’un nombre  grandissant de génies !

*79 %. Parions qu’un jour, après le rattrapage, on dépassera les 100% !

**D’autant que certains bacheliers atteignent des moyennes supérieures à vingt sur vingt ! Comme quoi, l’annotation précédente n’est pas si absurde que cela…

Le 6 juillet 2014.


 

 Aveuglement

Lors de la déroute électorale du parti socialiste aux élections européennes, déroute confirmant celle des municipales, il était intéressant mais désolant, d’entendre s’exprimer les hommes politiques.

Les  socialistes usaient des mêmes arguments que lorsque la droite était, naguère, au pouvoir, et perdait élections sur élections : « Les Français veulent que nous menions  encore plus rapidement nos réformes, qu’elles aboutissent vite ; d’où leur mécontentement. » Contresens ! Ou vous vous aveuglez par une méthode coué, ou vous nous prenez pour des ratatinés du cerveau !  Les Français ne veulent tout simplement pas de vos réformes – telles qu’elles sont, en tout cas !

Mais, il était assez rigolo et tout aussi désolant d’entendre la droite affirmer que ce désaveu cinglant à l’encontre des dirigeants actuels exprimait aussi le souhait des citoyens de voir l’U.M.P. reprendre enfin les rênes du pouvoir afin de remettre de l’ordre dans les affaires du pays. C’était oublier encore, qu'au pouvoir pendant pas mal de temps, celle-ci s’était fait complètement jeter par ces mêmes Français qui, naïvement avaient cru que la gauche arrangerait tout !

Quant au Front National, il feint de croire que son succès est une victoire profonde et sincère. C’est plutôt le résultat d’un dégoût vis-à-vis de nos politiciens et de l’Union Européenne ultra-libérale. Cependant, rien ne dit que, maintenant que le mouvement est lancé, ce succès n’ait pas enclenché une dynamique lui permettant non pas de remporter des élections nationales, mais de se placer comme un parti avec lequel il faut compter.

Le 2 juin 2014. 


 

Quelques réflexions en ce Dimanche de Pâques…

Les Français sont majoritairement d’accord avec certaines mesures pour sortir les comptes publics de l’ornière du déficit financier : blocage des retraites, blocage ou diminution de certaines prestations sociales, non remplacement d’une partie des fonctionnaires partant à la retraite et blocage sur huit ans, au total (2010 à 2017) de leurs salaires, etc. Soit, car la situation est grave.

Acceptant logiquement ces mesures d’austérité, et pour être totalement cohérents, que ces Français ne  s’offusquent alors point lorsqu’une entreprise en difficultés impose à ses salariés des blocages de salaires ou des licenciements – secs ou non – puisqu’il s’agit, tout bonnement, de la sauver de la faillite.

Mais, que penser, alors, des entreprises prospères qui, néanmoins, licencient ? Qu’une entreprise a pour objectif premier, dans notre système, de faire des bénéfices (redistribués aux actionnaires) et non de créer des emplois !

En revanche, que les chefs d’entreprise arrêtent de réclamer constamment à l’État, dès qu’ils ont un problème, des aides et subventions : les finances publiques sont déjà insuffisantes pour alimenter les dépenses publiques, alors pourquoi aider des entreprises privées qui, en outre, ne cessent de critiquer un État par  trop dépensier ?

Et le niveau de vie, dans tout cela ? Il baisse pour une grande majorité et augmente pour une petite minorité. N’est-ce pas scandaleux ? Si, mais c’est, là encore, la logique du système. D’ailleurs, ne remarque-t-on pas que ces inégalités criantes et croissantes sont mesurées statistiquement, dénoncées quotidiennement, mais que, aussi bien au niveau des décisions de nos dirigeants politiques  qu’au niveau des entreprises, malgré tous les rapports alarmistes sur la paupérisation et la dureté des conditions de travail (efficacité, rentabilité, heures supplémentaires non payées réellement, travail de nuit, travail du week-end, etc.) rien ne change ?

Toutefois, notons que lors d’élections, malgré ce fort mécontentement, les premiers concernés continuent de voter pour les partis qui, alternativement, mènent cette même politique, parfois – de plus en plus – s’orientent vers l’extrême-droite et ses solutions démagogiques et dangereuses, mais jamais vers l’extrême-gauche qui, elle, propose une alternative qui leur serait favorable. Heureusement pour nous qui sommes, majoritairement, des « petits bourgeois ». Ouf ! Le peuple se fera toujours berner.  D’ailleurs, la classe dominante, elle, quoique refusant l’idée de lutte des classes, ne s’y trompe pas : elle vote toujours pour ceux qui défendent ses intérêts. Pas folle…

Le 20 avril 2014.


 

Crimée (suite)

Revenons un petit peu, pour être totalement objectif, sur le problème de la Crimée, (en faisant abstraction de ceux posés par les pro-russes, en ce moment même, dans l’Est de l’Ukraine) lequel permet de s'interroger sur la volonté des peuples et le rôle des États.

En 1871, après la défaite de la France contre la Prusse qui créa alors l’Empire allemand, l’Alsace et une partie de la Lorraine, françaises depuis (en résumant) respectivement, 1675 – sous Louis XIV – et 1766 – sous Louis XV – furent annexées par celui-ci au grand désespoir des Français de France et de ces deux  régions. En 1919, personne ne trouva à redire en France, ni chez ses alliés, ni parmi les Alsaciens et Lorrains, que ces territoires redevinssent français…  Ne peut-on faire un parallèle avec la Crimée, russe depuis la fin du XVIIIème siècle, puis transformée en république soviétique rattachée à l’Ukraine sous Staline, et qui, aujourd’hui, a décidé de redevenir totalement russe, avec l’assentiment quasi unanime  des Criméens et des Russes ? N’appelle-t-on pas cela le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, notion développée lors du Traité de Versailles après la Première Guerre Mondiale mais qui fut un des arguments d’Hitler parmi d’autres (dont celui de la Grande Allemagne), pour justifier les annexions des peuples germanophones?

L’Histoire n’est pas simple…

D’autant que l’Alsace et la Lorraine, avant d’être incluses dans le royaume de France, appartenaient au Saint Empire Romain Germanique… D’où l’annexion quand ce fut possible par l’Empire allemand…

 

Le 13 avril 2014. 


 

Orthographe

Le ministère de l'Éducation Nationale réfléchit « sur une évaluation positive de l'orthographe » : il ne faudrait plus uniquement sanctionner les fautes, mais  encourager également l’élève là où il n’en a pas fait, afin de promouvoir « une notation ascendante ». 

Pour ce sujet, je préfère tout simplement rapporter ici quelques observations de lecteurs de divers media… :

 Site Internet du FIGARO : (Une fois n’est pas coutume…)

 " Une mauvaise note, n'est pas une punition : c'est un constat  et un signal dont il faut tenir compte. Il faut expliquer cela aux enfants, et surtout à leurs parents. Le reste n'est que rhétorique inutile. "

*

" Dictée : la fin des zéros pointés pour les fautes d'orthographe… S’il y a des Matières importantes à enseigner pour « faire des Hommes » (Humains !)…, l’orthographe et l’Histoire sont deux matières qui permettent d’entretenir sa fierté d’appartenir à un Pays, à une Nation !... Nous sommes Français et nous avons depuis quelques siècles créé une Académie (1635) pour « maintenir » un niveau de qualité de notre Langue… Alors pourquoi ne pas « rester en phase » avec cette Institution dès les Classes du Primaire !?... Pour cela, il faudrait développer « la Lecture » et la Découverte d’Auteurs de qualité, car cela aide à aimer notre langue. "

*

" Comment faisaient nos instituteurs pour nous apprendre à écrire correctement ? J'étais à l'école primaire dans les années 70 et bizarrement les élèves savaient lire et écrire. Étions- nous plus doués ? "

*

" Partant de ce principe on donnera une 2° chance à l'ingénieur dont le pont ou le barrage a cédé, de manière à ce qu'il puisse à nouveau faire la preuve de son... incompétence ! "

*

" Nivellement par le bas… Et on continue de plus belle ! Allez donc voir le niveau des petits Chinois, l'exigence dans leurs écoles. Facile alors de savoir qui mènera le monde dans 20 ans... "

*

" Ces élèves sont tellement " bons dans le mauvais " qu'on leur donne le BAC... pour ne pas les décourager. Après, lorsque les affaires sérieuses commencent, gare à l'écroulement et aux déconvenues... "

*

" C'est une idée fabuleuse que je suggère d'appliquer également aux statistiques de l'emploi, des victimes de la route, des chiffres de la délinquance : dans une vision " positive " de tout cela, je propose de comptabiliser désormais les personnes ayant un emploi, les automobilistes sans accidents.... elle sera tellement " plus belle la vie ". Une autre ! Une autre ! "

*

" Ils font comment dans la pratique? A partir de 20 " pas fautes " ; ils arrêtent de compter et tout le monde a 20/20 ? Notre langue se meurt et nos bons médecins de l'éducation nationale lui prescrivent encore une saignée... "

***

Site de R.T.L.  (Ce n’est pas la meilleure des radios, mais elle montre ce que pensent les gens – même ceux qui font quelques fautes d’orthographe (que j’ai corrigées), mais qui n’en estiment pas moins que c’est un point important d’une langue et d’un peuple). 

" Bientôt le bac avec 30/20 pour les meilleurs et 21/20 pour les moins bons. Qu'ils ne se leurrent pas, ces derniers n'auront qu'une mention "AB" !" 

*

" Mes parents me disaient toujours :" On s'élève par l'effort et le travail, et non par la fainéantise et la médiocrité " mais je crois que cela c'était avant. Pauvre France ! Nivellement par le bas, faire de nos enfants des moutons ignares pour mieux les manipuler. Il y aura désormais la  France des rois et celle des serfs. "

*

" Encore une bonne idée pour cacher la misère de l’apprentissage scolaire en France, bien joué ! "

*

" S’il existait un prix NOBEL de la connerie, pas de doute, dans le domaine de L'éducation nationale, nous l'aurions obtenu de nombreuses fois lors des 30 dernières années !!! Mais la dernière qui vient de sortir est à mon avis la meilleure : CE BAREME QUI VA S'APPELER " EVALUATION POSITIVE ", consistera à noter les fautes que les élèves n'auront pas faites !!! On ne voit ça que dans la France de 2014. Ça équivaut à être payé pour des heures non travaillées, PAS MAL NON ?????? "

***

Site de LIBÉRATION : (afin de montrer un point de vue différent)

" Cette question mérite qu'on se demande à quoi sert l'exercice lui-même ! En général, la dictée est un exercice idiot qui ne sert à rien. Éventuellement à faire un petit contrôle de temps en temps… Quant à une autre vraie question qui serait celle de la simplification de l'orthographe française qui est pour une grande part aberrante… "

***

Le 12 avril 2014.

  


Quand on refuse de voir la simple réalité...

En Angleterre, comme en France, les mathématiques n'attirent plus beaucoup les jeunes (ni, d'ailleurs, les un peu moins jeunes, ce pour quoi l'on manque de plus en plus d'enseignants dans cette discipline – encore plus que dans les autres). Mais, nos amis d'outre Manche ont eu une idée géniale ! Faire venir des enseignants en mathématiques de Hong-Kong (me semble-t-il) où les résultats sont excellents, afin de faire profiter de leur pédagogie les petits Anglais. Cela sous-entendrait-il que le corps professoral de sa Gracieuse Majesté fût quelque peu incompétent ? (Ou bien, comme chez nous, pas du tout écouté par les idéologues qui n'enseignent pas mais donnent des conseils et directives à ceux dont c'est le métier et que l'on n'écoute jamais ?). Mais, quelle naïveté, ou, plutôt, quel aveuglement idéologique ! Ce qui fait défaut aussi bien chez les jeunes Anglais que chez les jeunes Français et autres Occidentaux, n'est-ce pas, tout simplement, le travail ? L'on pourra faire venir les plus grands enseignants de la planète, tant que leurs élèves ne se mettront pas à faire des efforts pour étudier, tant qu'on leur fera croire que nul n'est besoin de travailler pour réussir, rien ne changera. En revanche, à Hong-Kong, Singapour, Taïwan et ailleurs, (et, il faut le constater, de manière certainement exagérée) le travail demandé aux élèves et étudiants est assez démentiel !

Le 17 mars 2014.

 


 

Crimée.

En Ukraine, ce ne sont pas les « révolutionnaires » de ces dernières semaines qui ont renversé l'ancien président : c'est le Parlement légitimement élu qui, après les graves violences commises sur ordre du président, a usé de son droit constitutionnel pour démettre celui-ci et en nommer un autre par intérim avant d'organiser de prochaines élections... 

En 1938, pour venir prétendument en aide aux populations germanophones vivant dans la région tchécoslovaque des Sudètes, Hitler parvint, sans combats, à annexer cette région... Poutine semble s'inspirer de ce fâcheux précédent...

Quant à la Crimée, voyons un peu l'Histoire : au fil des siècles, elle fut dominée par l'Empire Romain, puis l'Empire Byzantin (Empire Romain d'Orient), l'Empire Khazar, ensuite l'Empire Mongol ; nous sommes, à ce moment-là, vers les XIIIème et XIVème siècles. Ensuite, elle constitua le Khanat de Crimée qui devint vassal de l'Empire Turc Ottoman, lequel l'absorba au XVIème siècle. A la fin du XVIIIème siècle, les Russes conquirent cette région et la russifièrent fermement...Sous l'U.R.S.S., Staline rattacha la République de Crimée à à celle d'Ukraine, laquelle, lors de l'effondrement de l'Union Soviétique, devint indépendante.

Donc, quel avenir envisager pour la Crimée dont la population est devenue (par la colonisation russe), majoritairement russophone ? Etre rattachée à la Russie ? Rester rattachée à l'Ukraine ? Devenir indépendante ? Le bon sens ne serait-il pas de considérer la situation présente et non pas historique (car, alors, pourquoi ne pas la rattacher à la Turquie ou à la Mongolie...?). Ainsi, pour ne pas bouleverser dangereusement l'équilibre géostratégique, ne vaudrait-il pas mieux que les Criméens et les autres Ukrainiens formassent une république fédérale protégeant les spécificités culturelles de chacun en conservant les frontières de l'Etat ukrainien ? Mais, quelle erreur du gouvernement ukrainien de transition de s'en être pris au statut de la langue russe ! Et que n'eût-il mieux fait, également, de négocier tout de suite avec Moscou la pérennité de l'accord militaire permettant à la flotte russe d'être basée en Crimée, puisque pour la Russie cette région est considérée comme vitale !

 

Le 10 mars 2014

  


 

Schizophrénie

« La consommation des ménages français en biens a baissé de 2,1% en janvier, en raison d'un net recul des achats d'automobiles et d'une nouvelle baisse de la consommation d'énergie, selon les données publiées vendredi par l'Insee. Une mauvaise nouvelle qui pèsera sur la croissance économique du premier trimestre et qui pourrait, si elle se poursuit, menacer la reprise économique de la zone euro. » est-il écrit ce jour, dans Capital.fr

Il faudrait savoir ! On n’arrête pas de nous rebattre les oreilles que les voitures c’est mal : ça pollue, ça nécessite moult matières premières et énergie pour leur construction ; on n’arrête pas de nous inciter à faire des économies d’énergie ; et, alors que les Français, bien que pour des raisons indépendantes de leurs désirs moutondepanurgesques de surconsommer, d’une part achètent un peu moins de voitures, toujours coûteuses aussi bien à l’acquisition qu’à l’entretien et aux puissances toujours bien au-dessus des limites légales de vitesse, et d’autre part, réduisent, bon gré mal gré, leurs factures d’énergie et donc préservent indirectement un peu notre pauvre planète si malmenée, paraît-il, on déplore, maintenant, ce frein à la croissance ! Comme quoi, on n’est pas encore sorti de cette idéologie fondée sur la seule croissance ! Mais, gardons-nous de tomber dans l’attitude absurde, voire passéiste et inégalitaire de ceux qui prônent la décroissance. L’idéal étant donc une autre forme de croissance, ne l’oublions pas…

Le 28 février 2014.


 

Un peu de bon sens (encore) !

 

Pourquoi tant de passions haineuses pour de simples évidences, lorsque l'on cherche à définir les spécificités entre les hommes et les femmes, si ce n'est à cause de visions idéologiques bornées ?

En ce qui concerne les aspects naturels, comme dans tout le monde vivant, il y a des différences aux niveaux physique (l'homme est plus costaud, en général) et physiologique (la femme est plus résistante car c'est elle qui met au monde) ; on note également des différences au niveaux psychologique et mental, et même au niveau intellectuel (puisque, apparemment, dans ce dernier cas, il semblerait que chaque sexe eût des capacités quelque peu différentes suivant les domaines).

En ce qui concerne l'aspect social, là on a affaire à des inégalités et discriminations créées par l'homme lui-même ; elles sont donc tout à fait remédiables et il est normal, dans une société qui évolue et progresse, de les supprimer. On ne voit pas pourquoi, en effet, un des deux sexes n'aurait pas exactement les mêmes droits (et devoirs) que l'autre. Que penseraient les hommes si on leur disait qu'ils pourraient ne pas avoir le droit de voter, de travailler sans le consentement de leur épouse, que leur salaires seraient (avec toujours de fausses bonnes raisons) inférieur à celui des femmes, etc. ?

Et puis, il y a les particularités propres à chaque civilisation et chaque époque, qui ne sont pas des inégalités, mais de simples différences. Là, il s'agit plus de comportements sociaux caractérisant les rapports entre les gens, de codes, de manières de se comporter, de vivre, lesquels s'appuient aussi sur des fondements plus ou moins instinctifs. Ceux-là peuvent être acceptés, mais dans la mesure où ils ne sont pas discriminants. Ainsi, une femme dans notre société, pourra-t-elle aimer se mettre en valeur en portant une mini-jupe, ce qui attire le regard des hommes. Dans notre monde on voit mal l'homme se vêtir ainsi – même si ce n'est qu'une question d'habitude : à certaines époques les hommes portaient de longues perruques, se maquillaient, ou bien s'habillaient avec des toges ; les femmes n'ont pas toujours eu le droit de porter de pantalons. L'homme offrira des fleurs ; c'est rarement l'inverse. Celui-ci a aussi, de son côté, des comportements caractéristiques dans sa manière de s'habiller, de se mettre en valeur... On peut remarquer et critiquer ces habitudes de vie ; mais elles n'ont rien de dégradant ni de discriminant. Elles expriment la spécificité de chacun, en tant qu'individu sexué.

Le 14 février 2014.

  


 

Où le bon sens est-il chez nos dirigeants donneurs de leçons ?

 

L'O.C.D.E. pense qu'il faudrait inciter  davantage les (fainéants de) séniors français à travailler. Certes. Toutefois, c'est oublier que plus un futur retraité travaille, plus un jeune chômeur chôme, mais aussi que ce sont les entreprises qui, pour diverses raisons, licencient les séniors, et enfin, que c'est justement (ou plutôt injustement) cette classe d'âge qui a le plus fort taux d'augmentation de chômage car les entreprises ne veulent pas les embaucher...

Le 31 janvier 2014.


 

Berk !

Certains Français, au nom d'une prétendue liberté d'expression, sont prêts à tolérer, voire encourager, le renouveau de l'antisémitisme, sans savoir vraiment pourquoi (j'entends par là sans savoir pourquoi ce mouvement de rejet qui fait d'un peuple un bouc-émissaire, existe depuis tant de siècles) ; et quand on en voit et entend certains, on peut douter du nombre de cellules grises composant leur prétendu cerveau.

Des journalistes à l'organe tout aussi rachitique, alors que la situation sociale et économique mérite toute notre attention, n'ont rien d'autre à faire que d'espionner le Président de la République dans ses amours privées (et peut-être maladroites) mais, en définitive, pas plus chaotiques que celles de la plupart de ces Français qui vont se repaître de ces nouvelles sans intérêts si ce n'est pour leur voyeurisme ou leur opposition politique !

Le 13 janvier 2014.


 

Pas honte !

Avoir un très grave accident  de ski (ou d'autre) est un drame humain. Mais, que pendant plusieurs jours il ait fait la une des bulletins d’informations, que la chancelière allemande se soit dite bouleversée, qu’il y ait un phénomène de soutien de cette ampleur, que l’on continue à nous tenir au courant quotidiennement de l’état de santé de l’ancien pilote, laisse quelque peu dubitatif ; car, qu’en est-il pour tous les autres quidams (c’est là leur tort) eux aussi gravement accidentés ? Et qu’en est-il de tous ceux qui se font allègrement trucider de par le monde et qui n’intéressent que très modérément  ?

Le  4 janvier 2014.


 

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